jeudi 16 février 2012

Les cellules ombilicales restaurent l'ouïe des nourrissons

      Un essai clinique de phase 1 lancé en janvier dernier au Texas pourrait bientôt démontrer la guérison de la surdité infantile grâce aux cellules souches du sang du cordon ombilical.

La surdité congénitale touche environ six enfants sur mille. Elle résulte d'une  lésion du système auditif au niveau de l'oreille interne, c'est-à-dire de l'organe de l'audition (cochlée) ou du nerf auditif. Cette pathologie a une réelle incidence sur la vie future des nourrissons. Comme l'explique le Dr. James Baumgartner, parrain de l'étude : "Les enfants n'ont que 18 mois pour acquérir les capacités du langage et s'ils ne peuvent pas entendre, ils ne pourront pas parler normalement".

L'essai clinique devant être mené pendant 1 an a pour but d'évaluer la sureté du traitement qui consiste à greffer des cellules souches du cordon ombilical de l'enfant pour traiter la surdité. Cette étude porte sur dix patients âgés de six semaines à 18 mois.

Cet essai clinique a été autorisé par l'Agence américaine des médicaments (Food and Drug Administration, FDA) car des études menées sur des souris avaient fait leurs preuves. En effet elles ont montré que la greffe des cellules ombilicales a permis de reconstituer les structures de l'oreille interne de l'animal.



Source : Le Parisien
le 12.02.2012

Ecrit par Céline

dimanche 12 février 2012

Quand les aliments prennent le pouvoir, la science contre-attaque !

        
         L’ingestion de cacahuètes, même à faible dose peut être fatale pour certaines personnes. En effet, l'allergie à l'arachide (touchant 1% d'enfants et d’adultes) est la plus grave des allergies alimentaires. Chaque jour devient un combat pour ces personnes, à cause de la présence importante de l'arachide dans le milieu alimentaire (parfois de simples traces dans des produits peuvent leur être fatidique).
   
         Une solution possible serait l'administration de doses croissantes de protéines allergisantes pour habituer le système immunitaire. Mais cette solution est dangereuse, en effet, l'arachide même à très faible dose peut générer des réactions violentes chez les personnes allergiques.
         C'est pourquoi un système de patch, qui permet de mettre la protéine allergisante de l'arachide au contact des couches superficielles de la peau et de ses cellules immunitaires, a été mis au point par la société DBV Technologies. Ce système est actuellement en cours d'essais cliniques de phase II, et a été testé sur une centaine de sujets aux Etats-Unis. Pour certifier de l'efficacité de ce patch, l'étude va être menée aussi sur un nombre plus important de patients en Europe et Amérique du Nord.

         Ce patch mis quotidiennement pendant 2 ou 3 ans, pour ces personnes allergiques à l'arachide pourra leur permettre de ne plus être perpétuellement en garde sur leur consommation alimentaire.



Le Temps, par Sandrine Cabut, le 7 février 2012


Ecrit par Mylène


dimanche 5 février 2012

Alzheimer, de nouvelles découvertes !



    La maladie d’Alzheimer est une pathologie neurodégénérative touchant principalement les personnes âgées et provoquant la perte progressive et irréversible des facultés intellectuelles. En 2010, on comptait près de 36 millions de cas dans le monde.

     Mais un aspect encore inconnu de la maladie a été découvert par une étude américaine récemment. En effet, il a été révélé qu’Alzheimer pourrait se propager entre les différentes zones du cerveau par les branchements entre les cellules cérébrales, comme une infection. La maladie se développerait donc à partir d’une seule zone du cerveau.

     L’agent en cause est en fait une protéine anormale nommée tau qui étouffe et détruit au fur et à mesure les neurones. Le but des recherches était de vérifier ce qui a été précédemment, c'est-à-dire que tau se propage entre les cellules par les liaisons. Pour cela, les chercheurs ont introduit dans des souris le gène qui produit la forme anormale de la protéine. Afin de voir sa progression, on a analysé pendant 22 mois et à différentes périodes leurs cerveaux.

     On a alors pu constater que plus le temps passait, plus la protéine se propageait le long d’un passage anatomique depuis le cortex jusqu’à l’hippocampe puis au néocortex. On a également pu voir qu’elle se déplaçait entre les neurones via les synapses. Il faudra alors trouver le mécanisme par lequel tau se propage d’un neurone à l’autre pour pouvoir l’empêcher de passer entre les cellules nerveuses. La maladie ne toucherait pas les autres régions du cerveau, ce qui est lié aux formes les plus graves de démence.

Une nouvelle piste pour vaincre ce fléau a été révélée, il ne reste donc plus qu’à l’exploiter ...


Ecrit par Coralie
Source : Le Point

mercredi 25 janvier 2012

Aider la recherche clinique pour les cancers digestifs !

       Les cancers digestifs tuent chaque année l'équivalent d'une ville moyenne française. Ils sont responsables de 40 000 décès par an et chaque année plus de 700 000 nouvelles personnes sont touchées par un cancer du côlon, du rectum, de l'estomac, du pancréas, du foie ou des voies biliaires.
Il faut savoir également, que parmis les cancers digestifs, les tumeurs digestives sont les deuxièmes cancers les plus mortels.

       Les cancers digestifs ne sont pas assez connus et pas assez soutenus. C'est pourquoi la fondation Arcad (Aide et recherche en cancérologie digestive) lance une campagne de communication du 23 janvier au 5 février 2012. Cette campagne a pour but de sensibiliser la population à cette maladie fréquente et récolter des fonds pour la recherche. La fondation a donc publié une série de guides gratuits qui ont été réédités en ce mois de janvier afin d'offrir aux lecteurs une information la plus actualisée possible. Les guides présentent les différents cancers digestifs, leurs symptômes, leurs manifestations et quelles sont les personnes les plus touchées.
       Par exemple, grâce à ces guides, les lecteurs pourront apprendre que le cancer du pancréas se manifeste le plus souvent par une perte de poids et d'appétit, une douleur dorsale aiguë, des urines foncées, des selles décolorées, un état dépressif, voire une jaunisse. Les fumeurs sont beaucoup plus atteints, ainsi que les personnes ayant une alimentation riche en matières grasses. Le cancer du pancréas touche surtout les hommes de plus de 50 ans et est difficile à soigner. Ces guides apportent donc beaucoup d'informations et vont permettent de sensibiliser les populations afin d'aider la recherche.

       Le professeur Aimery de Gramont, qui a créé la fondation Arcad, regrette que les cancers digestifs ne soient pas suffisamment reconnus comme des urgences. Il se bat donc pour dynamiser la recherche clinique dans ce domaine, car il n'y a pas un, mais des cancers digestifs. Ce sont des maladies génétiquement différentes, avec des formes particulières qui nécessitent donc des traitements spécifiques.
L'Arcad soutient donc des programmes de recherche concernant la mise en place de protocoles thérapeutiques innovants dans le but d'offrir aux patients les derniers médicaments prometteurs.

       Actuellement, le professeur de Gramont tente de réunir des fonds pour l'acquisition d'équipements nécessaires à la caractérisation des particularités génomiques, génétiques et épigénétiques des différents cancers digestifs.

       Mais cette campagne permettra-t-elle vraiment d'aider la recherche ?



Source : LePoint.fr
Cancers digestifs: à la recherche de traitements individuels
23 janvier 2012

Ecrit par Chloé

lundi 23 janvier 2012

L'acide lithocholique, nouvelle molécule pour guérir les cancers?


     Un composé naturel pouvant détruire les cellules cancéreuses a été découvert à l’Université de Concordia par l’équipe de Vladimir Titorenko. Ce composé est l’acide lithocholique qui est produit naturellement par le foie.

     La chimiothérapie détruit toutes les cellules cancéreuses mais aussi les cellules saines. Alors que ce nouveau composé  agit uniquement sur les cellules cancéreuses en les empêchant de libérer les substances qui sont responsables de leur croissance.

     Pour le moment le composé a été testé sur 2 types de cancers : cancer cérébral et cancer du sein. Une autre étude est en cours sur des cellules du cancer du côlon. Les premiers résultats semblent satisfaisant. En effet l’équipe de Titorenko a pu constater que l’acide lithocholique a le même effet sur les cellules du cancer du côlon que sur les tumeurs cérébrales ou les tumeurs du sein.

     Les tests se poursuivront sur les souris. Ils ne présentent aucun danger pour elles, le composé est ajouté à leur alimentation.

     Vladimir Titorenko  précise que ces recherches demandent beaucoup de temps et d’argent mais ces travaux sont nécessaire et permettraient  de faire avancer la guérison des cancers.



 Vladimir Titorenko


                                                                                        Martin Beauséjour, La Presse, le 16 janvier 2012 
( écrit par Gaëlle ROMAIN )

samedi 14 janvier 2012

Arrêt des saignements pour les hémophiles?


        L'hémophilie est une maladie constitutionelle liée à un déficit en facteur VIII de la coagulation (hémophilie A) et/ou en facteur IX (hémophilie B). L'hémophilie B étant 4 à 5 fois moins fréquente que l'hémophilie A. Elle se caractérise sur le plan clinique par un syndrome hémorragique typique articulaire ou musculaire. Sur le plan génétique l'anomalie se situe au niveau du chromosome X.

Cette maladie rare (5000 hémophiles en France soit 1 pour 10 000 habitants) est cependant un réel problème pour ceux qui en sont atteints. Néanmoins un éventuel accident hémorragique pouvait être prévenu en injectant le facteur de la coagulation manquant plusieurs fois par semaine. Mais cela pourrait changer!
En effet, une équipe anglo-américaine est parvenue à guérir 4 patients sur 6 atteints d'hémophilie B en injectant un virus atténué transportant le gène sain. Les cellules du foie, une fois atteint par le virus synthétisent le facteur IX permettant ainsi le bon fonctionnement de la coagulation sanguine.

Cet essai de thérapie génique est encourageant, toutefois il doit être renouvelé à une plus grande échelle. De plus, ce nouveau traitement sera t-il meilleur (mois lourd) que les injections classiques? Qu'en sera t-il de l'hémophilie A? 



Source : La Croix, no. 39148
Monde, 14/12/2011

Ecrit par Céline

samedi 7 janvier 2012

Le chimpanzé au service de la santé des humains

      L'hépatite C est une maladie chronique du foie générée par le virus VHC qui touche actuellement plus de 170 millions de personnes dans le monde. C'est pourquoi, la découverte d'un vaccin pourrait être une aide précieuse pour éviter cette maladie. 

      Et cela est aujourd'hui possible, selon des chercheurs européens, grâce à nos ancêtres les chimpanzés. En effet, ils sont porteurs d'un groupe de virus pouvant faire l'objet d'un vaccin chez les humains, car ce groupe de virus (appelé adénovirus) est capable de produire une protection immunitaire contre l'hépatite C.  

      Les humains présentent aussi des adénovirus qu'ils utilisent pour fabriquer des vaccins, mais des études prouvent qu'à cause d'une exposition antérieur à ce type de virus, ces vecteurs vaccinaux se trouvent éliminés avant toute réponse immunitaire. C'est pourquoi les adénovirus présents chez les chimpanzés ont une meilleure efficacité que ceux présents chez l'homme.

      Des petits groupes de volontaires ont donc été l'objet d'un essai clinique de phase I. En effet, un vaccin établit à partir de vecteur de chimpanzé leur a été administré, et les résultats sont très convaincants.

      Sachant que très souvent cette maladie ne montre toujours pas de symptômes, cette découverte du vaccin est une avancée primordiale dans le milieu de la santé. Une avancée qui a été rendue possible par les chimpanzés.


Les animaux sont-ils l'avenir médical de l'homme ?

                                                                                                                                                                                Source : Radio Canada, publié le 05/01/2012

Ecrit par Mylène